Respecter ses limites… ou les dépasser?

Respecter ses limites… ou les dépasser?

La question des limites est un enjeu souvent mis en lumière dans notre relation aux autres. Pourtant, c’est un enjeu que l’on vit d’abord et avant tout avec soi. Dans la relation à ses besoins, à sa sensibilité, à ses valeurs et à l’importance que l’on accorde à qui l’on est dans sa nature profonde et à ce qui nous fait nous sentir en accord avec nous-mêmes.

Souvent, quand l’écoute et le respect de ses besoins s’apprend tard dans la vie, on peut vivre de la confusion quand il s’agit de reconnaître et de respecter ses limites. Quand c’est le cas, le mot « limites » fait très rarement partie de notre vocabulaire. Et l’on peut avoir tendance à prendre nos limites pour de la complaisance, voire de la faiblesse, et à tenir en haute estime le fait de « dépasser ses limites ».

De fait, la ligne peut être très mince entre ce que l’on prend pour une limite et… une peur! Alors, comment différencier ce qui est un besoin, une peur, de la complaisance envers soi ou une sortie de sa zone de confort qui nous amène à grandir et à nous aligner encore plus sur notre nature profonde? Regardons tout cela ensemble…

Respecter ses limites en étant à l’écoute de ses besoins

Pour commencer, connaissez-vous vos besoins? Je sais, cela peut vous paraître redondant, je vous en parle dans pratiquement tous mes articles 🙂 Mais le fait est que c’est la base de tout. Et si vous soupirez en vous disant « encore les besoins! » ou que vous écarquillez les yeux tout ronds, il y a de bonnes chances que ce soit là où vous vous perdiez face à l’autre, et face à vous-mêmes.

Bien connaître vos besoins, sur tous les plans (voir l’article Bien connaître ses besoins pour augmenter sa vitalité) et surtout, vous autoriser à avoir des besoins, est la première pierre à poser à votre édifice d’une solide estime de vous. Et d’une relation saine à vos limites.

Il peut y avoir des domaines où cela ne vous pose aucun problème de respecter et de faire valoir vos besoins (par exemple, votre besoin de faire de l’exercice et de prendre soin de vous au niveau physique), mais où cela devient tout un défi dans d’autres domaines (par exemple, vos besoins affectifs de connexion et de vous sentir entendu.e ou important.e aux yeux de l’autre).

Souvent, la reconnaissance de nos besoins s’arrête là où… nous avons du mal à nous recevoir nous-mêmes dans un espace plus sensible et vulnérable. Et c’est cet espace-là, tant qu’il n’est pas assumé et valorisé, qui nous met souvent en confusion quand il s’agit de répondre à nos besoins et, par voie de conséquence, de respecter nos limites et de les assumer face aux autres.

Respecter ses limites en donnant de l’importance à ce que l’on ressent

Cet espace jugé « vulnérable » est paradoxalement ce qui vous permet de connecter authentiquement avec les autres et de vous sentir en lien.

Car dans cet espace, vous est connecté à votre ressenti. Ce qui « goûte bon » ou au contraire, ce qui vous rend mal à l’aise. Ce qui vous donne le sourire aux lèvres et vous remplit d’énergie ou au contraire, ce qui vous noue la gorge et le ventre et vous donne envie de fuir certaines situations ou certaines personnes.

Votre corps va vous indiquer ce qui est aligné avec vous, ou pas. Vous pouvez compter sur lui pour vous donner l’heure juste, là où vous êtes. Je dis cela, car même face à notre corps, tant que l’on n’a pas appris à respecter ses messages comme l’expression de notre vérité intérieure à un moment t, le risque est de vouloir passer en force sans entendre ni chercher à comprendre le message qu’il envoie.

Car oui, parfois ce sont des peurs qui s’expriment. Et ces peurs ont besoin d’être entendues pour départager ce qui appartient à une réalité imaginaire que vous formez dans votre tête, et ce qui correspond à des limites réelles, car vous n’êtes pas en accord avec des besoins et des valeurs qui font partie de qui vous êtes dans votre nature profonde.

Comment départager besoins, peurs et limites?

Identifier vos peurs est un incontournable. Car lorsque l’on juge ses limites et que l’on se dit à soi-même que nos limites sont là pour être dépassées, souvent, ce qui se cache derrière tout ça… c’est la peur de ne pas être accueilli.e et accepté.e tel que l’on est et la peur, en réalité, du jugement de l’autre.

Dans ce cas, ne pas respecter ses limites revient à se faire violence.

À entretenir le cycle de déconnexion avec soi en remettant le sens de sa valeur dans les mains d’un autre. Souvent, une personne dont l’amour et l’estime nous sont précieux. Tellement précieux que l’on va soi-même remettre en question tout geste ou comportement susceptible de nous faire perdre ce lien qui, pour le coup, est un besoin vital …Mais qui est un signe tout aussi précieux qu’il est temps de se donner à soi cette reconnaissance et cette valeur dont on a tant besoin.

Respecter vos limites devient alors une affirmation positive de vous-même, de votre valeur et de qui vous êtes profondément. Quel que soit l’endroit à l’intérieur de vous où vous vous trouvez. Dans le respect de votre histoire, de vos blessures, des zones sensibles peut-être pas encore tout à fait cicatrisées qui vous font dire : c’est là où je suis et, aujourd’hui, je ne peux pas aller au-delà.

Et oui, cela demande parfois (souvent 😉 ) de l’humilité. Mais surtout, surtout, une grosse dose d’amour de soi et de compassion pour cette partie de vous qui en a tant besoin. Et paradoxalement, c’est cette empathie et cette compassion envers vous-même qui peuvent bien être la porte d’entrée à la transformation de ces fameuses « limites ».

Quand est-ce que « dépasser vos limites » soutient réellement votre croissance?

Quand justement, vos limites sont conditionnelles au regard de l’autre et que vous décidez de passer à travers votre peur du jugement pour rester fidèle à vos valeurs et à vos besoins. Cela implique aussi d’éclaircir ce qui vous fait peur et de démasquer les croyances et les discours intérieurs qui vous sabotent et vous retiennent sur place alors que vous avez l’élan d’explorer de nouveaux horizons, d’essayer de nouvelles choses et de prendre des risques qui vous feront grandir.

La question à vous poser pour distinguer ce qui relève d’une peur ou d’un réel élan est souvent toute simple : est-ce que ça me fait réellement envie? 🙂

Là encore, écouter votre corps peut être une très bonne piste. Est-ce que, spontanément, il y a de l’excitation, de l’enthousiasme, un goût d’aventure et de changement qui suscite de la curiosité et une « envie d’essayer »?  Ou est-ce que la peur et la contraction prennent toute la place et créent des tensions et des rigidités à l’intérieur de vous?

Dans ce cas, cela pourrait être une bonne idée d’explorer ce qui en vous résiste, pour examiner s’il n’y aurait pas des besoins qui pour vous, sont incontournables, mais auxquels vous n’accordez pas suffisamment d’importance.

Pour conclure

Trouver le juste équilibre pour respecter ses limites suppose une bonne connaissance de soi : de ses besoins, de ses peurs et de ses valeurs de vie. Apprendre à savoir ce qui est essentiel pour vous, ce qui vous fait du bien, ou au contraire, ce qui vous contracte et tire votre énergie vers le bas vous donnera un bon point de départ pour rester fidèle à vous-même. Et cela vous permettra de poser vos limites avec authenticité, dans la fierté de vous-même, sans culpabiliser et en laissant à l’autre la responsabilité de ce qui lui appartient.

Vous faites face actuellement à une situation où vous vous demandez si vous devez respecter vos limites ou les dépasser?

Demandez-vous :

  • Spontanément, dans mon corps, qu’est-ce que cela me fait vivre?
  • Est-ce que je crains le regard ou la réaction d’une autre personne face à ce que je ressens? Si oui, de quoi j’ai peur?
  • Suis-je en train de me juger ou est-ce que je m’accueille avec bienveillance dans ce que je considère comme « mes limites »?

Si vous avez besoin d’aller plus loin, je suis à vos côtés 🙂 N’hésitez pas à réserver un appel pour que l’on en discute.

Très bonne continuation à vous, dans le respect de votre nature profonde.

Bien connaître ses besoins pour augmenter sa vitalité

Bien connaître ses besoins pour augmenter sa vitalité

La vitalité : j’adore ce mot! Car lorsque la santé ne représente pas une préoccupation majeure, ce qui assure notre qualité de vie et notre état de bien-être est justement cette capacité à se sentir, non seulement « en santé », mais « en vitalité ».

La vitalité constitue au final le plus grand marqueur de bien-être – à la fois physique, mental, émotionnel, créatif et spirituel. L’indicateur que l’on est « sur son X », aligné.e sur son élan de vie et la prise en charge de ses besoins.

La vitalité découle de la capacité à répondre à ses besoins

La vitalité est étroitement associée au fait d’être capable de connaître et de répondre à ses besoins. Pourtant, il n’est pas toujours évident de bien connaître ses besoins. Si je vous demandais de me dire si vous connaissez vos besoins, en toute honnêteté, que me répondriez-vous?

Vous êtes-vous déjà arrêté.e pour faire le point sur ce qui vous nourrit, vous stimule, vous donne de l’énergie, et à l’inverse, ce qui vous épuise et vous crée de la frustration, un manque de satisfaction et de bien-être intérieur?

Ce n’est pas forcément un exercice que l’on est habitué de faire, car l’on n’est généralement pas habitué à tourner le regard vers soi et à donner la priorité à comment on se sent. On s’habitue malheureusement vite à des situations pas franchement satisfaisantes, mais que l’on prend pour acquises au détriment d’un bien-être réel en accord avec nos besoins.

Connaissez-vous vos besoins?

Dans bien des cas, les besoins, au-delà des besoins fondamentaux de survie, sont souvent négligés car… nous ne les connaissons pas! Les besoins physiques sont souvent plus faciles à reconnaître, car ils sont plus visibles. Notre corps nous envoie des signaux incontournables quand on n’y répond pas et ils sont plus perceptibles. 

Mais les besoins vont bien au-delà des besoins physiques! Ils se déclinent dans toutes les sphères de notre vie :

  • au niveau affectif (besoin d’amour, de soutien, d’écoute, de respect….);
  • au niveau relationnel (besoin de partage, d’être en lien avec les autres, de se sentir vu, entendu, compris…);
  • au niveau intellectuel (besoin d’apprentissage, de stimulation, de compréhension…);
  • au niveau créatif (besoin d’expression de soi, de fantaisie, d’inventivité, de jeu…); et
  • au niveau spirituel (tous les besoins « de l’être » que sont les besoins de paix, d’harmonie, de confiance, etc.).

Un manque de vitalité indique souvent une « fuite » à l’un de ces niveaux d’expression de soi. Pourtant, il n’est pas toujours évident de reconnaître à quel besoin l’on ne répond pas.

Alors comment faire?

Apprenez à écouter votre corps pour découvrir quels sont vos besoins

Vous pouvez compter sur votre corps pour vous donner l’heure juste.

Bien sûr, il vous dira si physiquement, vous répondez à vos besoins. Mais il vous indiquera aussi si d’autres besoins essentiels ne sont pas comblés dans d’autres sphères de votre vie. Votre vitalité, votre niveau d’énergie et de bien-être dans votre corps s’en trouveront affectés si de grands besoins sont en lacune.

Car le corps porte vos émotions.

Ainsi, il est une porte d’entrée pour vous amener à reconnaître des émotions auxquelles vous ne portez peut-être pas attention, et qui vous renseignent sur des besoins non comblés.

Suivez la piste de vos émotions pour mieux répondre à vos besoins

Les émotions sont LE GPS qui vous indiquent si vous répondez ou non, à des besoins essentiels pour vous.

Les émotions demandent ainsi une qualité de présence et d’observation de soi. Il est facile de passer sous silence ses émotions et de banaliser comment on se sent. Pourtant, apprendre à identifier vos émotions vous renseignera sur votre état intérieur et vous mènera sur la piste de vos besoins.

Toutefois, même si je vous ai donné quelques exemples dans de grandes catégories ci-dessus, les besoins peuvent être très subtils et se décliner de bien des façons, et de manière bien spécifique, par rapport à vos circonstances de vie. Parfois, ces besoins sont évidents, et parfois ils le sont moins. Cela peut demander d’aller approfondir votre vécu et de plonger dans votre ressenti pour découvrir quels besoins appellent en profondeur à être comblés.

Une aide extérieure peut s’avérer nécessaire pour identifier précisément nos besoins, car aller à la rencontre de ses besoins et y répondre nous amène souvent à devoir franchir toutes sortes d’obstacles.

Qu’est-ce qui vous empêche de répondre à vos besoins?

Notre capacité à y répondre est ainsi étroitement liée à notre sentiment de valeur personnelle et au droit que l’on se donne à faire telle ou telle chose… à la peur de déplaire et de s’attirer des critiques, en particulier quand nos besoins vont à l’encontre des attentes des autres (ou des attentes que l’on imagine que les autres ont envers soi)… et enfin, notre capacité à répondre à nos besoins est aussi très liée aux croyances que l’on a sur le fait de prendre soin de soi et d’agir pour soi.

Je pense à toutes celles et ceux qui ont l’habitude d’être le pilier de famille ou qui ont un sens du devoir et des responsabilités exacerbé. En d’autres mots, cela peut prendre la forme d’un dialogue intérieur qui ressemble à :

je suis égoïste si____________ (remplissez le vide).

Et cela peut aller de « si j’ose prendre une heure pour moi pour faire cette sieste dont j’ai vraiment besoin » à « si j’ose partir seule.e pour ce voyage à l’autre bout du monde qui est mon rêve de vie ».

Répondre à ses besoins demande donc une bonne connaissance de soi et aussi, une bonne dose d’amour de soi pour donner de l’importance à ce qui est vraiment important pour soi et qui soutient notre pulsion de vie.

Parlant de pulsion de vie…

L’ingrédient ultime pour cultiver sa vitalité

Il existe à mon sens un ingrédient ultime pour soutenir sa vitalité, et cet ingrédient, c’est la joie. Et quand je parle de joie, je ne parle pas d’être dans un état de surexcitation constante ou de positivisme toute la journée!

Je parle de la capacité à nourrir la partie de soi qui nous met dans un profond état de contentement, de bien-être, de connexion et de ressourcement intérieur.

Et oui! la joie est aussi cet ingrédient qui amène un sourire à l’intérieur de soi, car elle est liée à la vie même, ce qui nous fait nous sentir vivant.

La joie nous fait passer de la survie à la vie.

Elle nous connecte à notre créativité, renforce notre résilience et nous donne un profond sentiment de connexion, à soi et à son être profond d’abord, et par effet de ricochet, aux autres et au monde qui nous entoure.

C’est pourquoi nourrir ce qui nous met en joie peut nous aider à traverser même les périodes de vie les plus difficiles. Et à l’inverse, laisser en friche ce qui nous apporte de la joie et nourrit notre être intérieur peut créer un profond mal-être « incompréhensible » alors qu’on a l’impression que nous ne manquons de rien dans notre vie.

Qu’est-ce qui nourrit votre joie?

Pour certains, ce sera peut-être de suivre (enfin!) ce cours de danse qui illuminera votre semaine et stimulera votre créativité, pour d’autres, ce sera d’aller marcher en nature et de revenir avec une énergie qui vous apaise et vous solidifie, ou pour d’autres encore, d’accorder plus de temps à votre vie sociale, de rire et de vivre de la légèreté!

Alors que j’écris ces lignes, je me dis que c’est peut-être au final le besoin le plus important, ou le plus accessible, en termes de qualité de vie. En tous cas, une chasse au trésor qui peut vous amener beaucoup de vitalité.

Observer ce qui nous met en joie est un bon moyen de partir à la découverte de ses besoins 😉

Pour finir, quelques pistes pour augmenter sa vitalité

Maintenant, à vous la parole : si vous deviez noter votre niveau de vitalité de 1 à 10, spontanément, à quel niveau vous situeriez-vous?

Dans quels domaines de votre vie et catégorie de besoins vous sentez-vous en manque d’alignement – au niveau physique, affectif, intellectuel, créatif, spirituel?

Et enfin, savez-vous ce qui nourrit profondément votre joie, et comment vous occupez-vous de ce besoin?

Si vous désirez avoir des pistes pour développer l’observation et l’écoute de vous et de vos besoins, je vous invite à télécharger le rituel Connexion à soi ou la Méditation Conscience du corps.

Et si vous rencontrez des difficultés qui font profondément obstacle à votre bien-être et votre qualité de vie, réservez votre appel découverte. Je me tiens à votre disposition pour en discuter avec vous.

N’hésitez pas à me laisser en commentaire ce qui a résonné pour vous!

Votre corps vous parle : l’écoutez-vous?

Votre corps vous parle : l’écoutez-vous?

Si je vous demandais de me décrire la relation avec votre corps, que me diriez-vous?

De manière générale, la relation à notre corps est complexe

Et bien souvent, elle l’est parce que, même s’il s’agit de notre corps, on se retrouve souvent face à lui comme face à une terre inconnue, dont on ne comprend ni l’histoire, ni le langage. On le tient pour acquis. On tient pour acquis que tout devrait bien fonctionner sans aucun effort ni aucune attention de notre part.

Notre corps est censé suivre le mouvement.


Souvent, on banalise ses signaux d’alarme tant qu’ils ne perturbent pas trop notre style de vie. On le pousse – souvent – et le plie à notre volonté pour répondre à des attentes pas toujours connectées à nos besoins.

On l’aime quand il nous donne du bien-être et du plaisir. On le rejette quand il nous crée de la douleur et ne suit pas nos attentes. Voire… on l’oublie.

Nous vivons dans une société et une culture qui tend à nier les besoins du corps. Et encore plus son intelligence fondamentale.

Nous avons détourné tous les enseignements et découvertes extraordinaires du pouvoir de l’esprit sur le corps pour, à la place, mettre notre mental aux commandes. Ce faisant, nous finissons par croire au « pouvoir du mental sur le corps ».

Et comme souvent lorsque le mental est aux commandes, nos motivations relèvent alors plus de notre volonté, et de l’adaptation à des critères extérieurs, qu’à nos besoins et élans fondamentaux qui nourrissent notre vraie vitalité.

Et si vous pouviez apprendre à écouter votre corps?

En réalité, pour beaucoup d’entre nous, il faut attendre que le corps envoie des signaux de détresse pour que nous lui prêtions attention et appuyions sur PAUSE… Et c’est quand il commence à s’exprimer dans la douleur et l’inconfort que nous réalisons qu’il a des choses à nous dire.

Et si vous pouviez apprendre à écouter votre corps dans le bien-être et le douceur?

La douceur est tellement sous-évaluée. « No pain, no gain! ». Combien de fois avez-vous entendu cela? Peut-être même est-ce une croyance que vous portez vous-même…

Notre manque de confiance dans les besoins et élans qui nous habitent est telle, que l’on en vient à croire que l’on doit « se pousser » aux limites et au-delà pour réaliser quoi que ce soit.

Et l’on méprise et mésestime le PREMIER outil censé nous indiquer notre route : notre corps.

Le corps ne ment pas.

Suite à mon propre chemin d’auto-guérison à l’écoute de mon corps par la Méthode de Libération des Cuirasses©, il y a un enseignement qui est devenu une certitude éprouvée dans mon expérience : le corps ne ment pas.

On peut se raconter et se faire croire beaucoup de choses. Analyser, justifier, expliquer, voire même manipuler les faits pour échapper à des vérités que l’on se refuse de voir.

Par contre, le corps, lui, ne ment pas. Il donne l’heure juste. Et ce n’est pas négociable. Quand le corps s’exprime, il n’y a pas matière à négocier. Il y a à écouter.

Il sait ce à quoi notre mental et personnalité n’ont souvent pas accès. Quand on est pris dans des croyances et des conditionnements de toute une vie, qu’on observe qu’il y a un malaise, mais qu’on n’a jamais appris à écouter notre vie intérieure, comment faire pour avoir accès à soi?

C’est une vraie question à laquelle beaucoup d’entre nous sommes confrontés à un moment ou l’autre de notre vie.

Comment faire pour apprendre à écouter les messages de notre corps?

S’écouter et entendre les messages de notre corps, de nos émotions et de notre vie intérieure n’est malheureusement pas une matière enseignée à l’école!

C’est souvent un chemin, une décision qui relève d’un élan intérieur profond. Ou qui s’impose comme dernier recours lorsque l’on se trouve confronté à une épreuve, une remise en question majeure ou face à notre corps qui « lâche ».

Là, on décide de suivre « le chemin le moins fréquenté » et de partir à la rencontre de soi-même. Et notre corps est une voie royale pour le faire.

Pourquoi entrer à l’écoute du corps par le biais de la MLC© est-il si puissant?

Parce que l’on donne la parole au corps en suivant son rythme. Sans le forcer. Sans le contraindre. Sans « chercher » quoi que ce soit. Comme un ami que l’on écoute avec bienveillance et intérêt.

En entrant à l’écoute de son corps, on établit un climat de confiance. Et par cette sécurité intérieure que l’on établit avec soi-même, le corps finit par « parler ». Des images, des sensations, des émotions, des prises de conscience….

L’une des découvertes les plus fascinantes (et elle me fascine toujours!) que j’ai faite à travers toutes ces années de pratique de la Méthode de Libération des Cuirasses©, a été de réaliser à quel point chaque émotion et chaque expérience de vie est inscrite dans notre corps.

Notre mémoire est dans notre corps.

De nombreuses expériences ont été réalisées auprès de personnes souffrant de maladies générant une perte de mémoire. N’est-il pas extraordinaire d’observer que par le toucher, l’odorat, ou encore la musique, nombre d’entre elles retrouvent instinctivement le souvenir de la personne ou du vécu associé à l’expérience sensorielle?

Ne sous-estimons pas l’intelligence de notre corps. Notre corps sait tout de nous.

Et vous, comment écoutez-vous votre corps?

Prenez un moment de pause, et demandez-vous : Si je laissais mon corps parler en ce moment même, de quoi aurait-il besoin? De mouvement? De repos? De danser? De méditer?

A-t-il besoin de tendresse? De toucher? De plaisir? Est-il adéquatement nourri? Comment aurait-il besoin de s’exprimer? Qu’est-ce qui le ferait se sentir vivant?

Si vous avez du mal à établir le contact avec votre corps, je vous invite à télécharger la Méditation corporelle disponible à la page d’accueil.

Je vous souhaite une bonne découverte de vous-même à l’écoute de votre corps. Et surtout, une relation vivante et bienveillante avec celui qui vous accompagne et vous accompagnera toute votre vie!

Si vous désirez poursuivre l’exploration dans cette rencontre avec votre corps, n’hésitez pas à réserver un appel avec moi. Je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.